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Nada Te Turbe

Des larmes

Ces mots me rejoignent, ils disent une certaine vérité de l'être qui mérite d'être aimée...

 

 

Et voici une page relevé sur le net où notre soeur parle du même sujet :

http://www.croire.com/Definitions/Ecole-de-priere/Vie-spirituelle/Qu-est-ce-que-le-don-des-larmes

Découvre cette belle méditation de soeur Anne Lécu du psaume 18b

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le coeur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

Aussi ton serviteur en est illuminé ;
à les garder, il trouve son profit.
Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m'échappent.

Préserve aussi ton serviteur de l'orgueil :
qu'il n'ait sur moi aucune emprise.
Alors je serai sans reproche,
pur d'un grand péché.

Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon coeur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !

 

Le regard limpide

Ce qui clarifie le regard, ce qui redonne vie,
une unique chose : la reconnaissance et la tendresse, lues dans les yeux d’un autre. Dans la caresse de son toucher, dans son sourire, esquissé en douce du coin de l’œil.
La tendresse n’est pas bavarde, ne cherche pas à plaire.
Elle ne dit pas qu’elle aime, ou bien dans le secret, et souvent elle se cache sous une certaine rudesse chez les taiseux.
Elle est présence, patience, temps donné.
Elle construit la paix. Elle aime la joie.
Elle magnifie le fait d’exister pour quelqu’un.
Le reste, tout le reste, est vain.
Cette tendresse, si claire aux yeux de ceux qui l’ont vue,
fait demeurer l’ami quand les autres s’en vont,
elle tient ferme la main qui tremble de maladresse
et frissonne avec celui qui a froid de chagrin.

Cette tendresse peut traverser la violence et affronter la déception.
Elle en ressort endolorie, saignant parfois, les yeux usés, lavés de larmes,
mais elle est là, le regard plus clair qu’avant, limpide.
Elle n’accuse pas, jamais, et excuse souvent.
Elle n’est pas d’abord un sentiment. Mais un commandement.
Comment peut-on pourtant donner l’ordre d’aimer ?
Simplement, parce que rien d’autre ne tient le monde, sinon elle, la tendresse, rugueuse ou discrète, selon ceux qui l’habitent.
Parce qu’elle ne passe pas et survit à la mort.
Parce que le premier cri du nouveau-né ne peut pas revêtir d’autre forme que ce commandement : « Aimez-moi. »
Parce que c’est le cri de Dieu en nous, avant d’être notre cri.
Que l’amour soit offert.
Partagé.
Reçu.
Limpide.

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Nada Te Turbe
  • Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraie. Celui qui a Dieu ne manque de rien. Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraie, Dieu seul suffit. Partage balbutiant de foi, de doute, d'interrogations et de tout au gré du vent, du désir, de l'être.
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Comme une caravanne qui dessine la vie à travers l'aridité du désert, les mots se suivent dans une harmonie mystérieuse... (Lire la suite)

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