23 avril 2020
À toi, mon amie...
Ne t’en veux pas de m'avoir fait pleurer s’il te plaît ! Depuis longtemps je ne vis plus, je ne fais que survivre, et le fait de pouvoir pleurer avec toi m’aide à tenir encore un peu de temps. Jusqu’à quand, je ne sais pas car la lutte est intense et je suis à bout de souffle ces derniers jours.
"Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé". Indéniablement, tu es l’un des signes de grâce pour moi. Merci pour tes mots qui relèvent. Tu as raison, je crois que Dieu me pardonne mais je n’arrive pas à me pardonner en sachant que beaucoup ne me pardonnent pas non plus. C’est le même péché d’orgueil qui m’habite depuis longtemps car j’ai toujours cherché à être aimé par les autres à la cause du manque d’affection lié à mon existence. Au lieu d’aimer authentiquement les autres, je ne faisais que les avoir mal aimés avec cette folle quête d’être aimé. Et quand je ne suis plus aimé par quelqu’un, c’est l’effondrement total assuré, ce qui s'ajoute à ma condamnation et à ma peine.
Voilà, tu sais un peu plus de moi. Le mal est fait, et je ne peux pas changer grande chose...
Jusqu’à mon dernier souffle, je ne fais que demander pardon à tous ceux qui m’ont banni sans que ma supplication soit entendue. Il me reste que la pénitence et les larmes de douleur qui m’accompagnent chaque jour. Ce qui m’empêche pas d’être heureux quand je sais que tu es heureuse. Pour une fois, peut-être je ne fais pas la même erreur qu’avant. Merci d’être là.
Publicité
Publicité
Commentaires